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La Fête nationale du Québec à Montréal -
Je me souviens!

La Saint-Jean-Baptiste, jour férié

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Défilé de la Saint-Jean-Baptiste, 1925. Archives nationales du Québec à Québec, fonds Ministère de la Culture et des Communications (E6, S8, SS1, SSS694, D4227.36). Photographe non identifié.
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Parade de la Saint-Jean-Baptiste, 1927. Archives nationales du Québec à Montréal, fonds Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (P82). Photographe non identifié.

Le 26 février 1925, l’Assemblée nationale adopte à l’unanimité le projet de loi du député de Dorion Ernest Tétreau, visant à faire du 24 juin un jour férié au Québec. Forte de cette reconnaissance gouvernementale, la Saint-Jean-Baptiste gagne en importance partout à travers la province. 

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La loi Tétreau de 1925 semble donner un nouvel élan aux festivités. À Montréal, cette année-là, la fête est soulignée par une grande messe extérieure au parc Jeanne-Mance, dont le pavillon des musiciens est transformé en chapelle pour l’occasion. L’impressionnant défilé, sous le thème de la vie quotidienne et des traditions, signale une nouvelle approche conceptuelle. Plus tard dans les années 1920, la popularité de la fête se confirme : en 1927, par exemple, un demi-million de personnes assistent au défilé dans la rue Sherbrooke!
 

En savoir plus

« Il semble que, cette année, la masse de notre population soit plus généralement disponible à célébrer comme il convient la journée du 24 juin, » note-t-on dans un article du journal La Presse de 1925. La raison en est simple : quelques mois avant la Saint-Jean-Baptiste, le gouvernement du premier ministre Louis-Alexandre Taschereau vote à l’unanimité l’adoption du 24 juin comme jour férié au Québec. 

 

Sans surprise, donc, l’édition de 1925 de la Fête nationale à Montréal se déroule rondement, attirant une foule impressionnante lors des différentes activités au programme. Le parc Jeanne-Mance est au centre des réjouissances : le matin, on y organise une grande messe en plein air. La célèbre procession, nommée « Visions du passé », passe dans la rue Sherbrooke devant un demi-million de personnes. En soirée, un feu d’artifice est organisé par le journal La Presse. Les techniciens se rassemblent au sommet du mont Royal pour lancer le spectacle lumineux, qui se déroule dans les airs au-dessus de la montagne. Les spectateurs, quant à eux, sont rassemblés de nouveau au parc Jeanne-Mance pour cette dernière activité. Le journal The Gazette prétend avoir été alors témoin de la foule la plus considérable que Montréal ait jamais connue !

 

Le succès de la Fête nationale de 1925 va donner un élan aux éditions subséquentes, alors que les défilés de la fin des années 1920 continuent d’attirer des foules de plus en plus considérables. 

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