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La Fête nationale du Québec à Montréal -
Je me souviens!

Les feux de joie, une tradition ancestrale

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Feu de la Saint-Jean-Baptiste, 1965. Archives nationales du Québec à Montréal, fonds Ministère de la Culture et des Communications (E6, S7, SS1, P651140). Photo: Gabor Szilasi.
Feu de la Saint-Jean-Baptiste, 1965. Archives nationales du Québec à Montréal, fonds Ministère de la Culture et des Communications (E6, S7, SS1, P651138). Photo: Gabor Szilasi.

Au Québec, les feux de joie font partie des réjouissances de la fête de la Saint-Jean-Baptiste depuis le 17e siècle. Les villageois rassemblaient le bois nécessaire et l’organisaient autour d’un mât. Une fois cet amas de branches béni par le curé, un notable (ou le curé lui-même) y mettait le feu. Traditionnellement, c’est cet événement qui donnait le coup d’envoi aux festivités. Les communautés se réunissaient autour du feu, dansant et chantant au son de la musique.

 

Cette ancienne coutume continue de faire partie de la programmation de la Fête nationale aux siècles suivants, sous différentes formes selon l’époque. Au 19e siècle, les feux de joie en soirée s’accompagnent parfois de concerts en plein air. Dans les années 1950 et 1960, ils sont l’occasion d’exécuter des danses folkloriques ou d’entonner des chansons traditionnelles. Même dans leur forme plus moderne, les feux perpétuent une tradition ancestrale de grande importance culturelle.

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En savoir plus

Depuis l’Antiquité, on célèbre en Europe le solstice d’été avec des feux de joie. Le feu lui-même, symbole de lumière et du soleil, est directement lié avec cette période de l’année où les journées sont les plus longues. Cette tradition d’origine païenne est reprise au Moyen-Âge par l’église catholique, qui associe dès lors la fête à saint Jean-Baptiste. 

 

Au Québec, la tradition du feu de joie est amenée par les colons français dès le 17e siècle. Comme c’est encore le cas aujourd’hui, les premiers exemples de feux de joie se déroulent la veille de la Saint-Jean-Baptiste. C’est le cas lors d’une célébration à Québec le 23 juin 1636, alors que le gouverneur Montmagny organise un grand feu auquel la population est invitée. On profite de l’occasion, à l’époque, pour faire tirer des armes à feu et pour chanter des hymnes religieux en latin.

 

Dans les siècles suivants, cette tradition ancienne se propage dans différentes localités du Québec. La forme et l’ampleur de l’événement changent également, attirant des foules de plus en plus impressionnantes. Encore aujourd’hui, les feux de joie sont une occasion de célébrer une tradition vieille de plus de 2000 ans ! 

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