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Le square Saint-Louis vu d'en haut...
Cette photographie aérienne du square Saint-Louis nous laisse deviner l’empreinte de l'ancien réservoir d’eau. Nous pouvons aussi observer la présence de nombreux bâtiments en hauteur le long de la rue Sherbrooke et, à droite, l’espace laissé libre par la disparition de l’ancien pensionnat Saint-Louis-de-Gonzague, incendié en 1966. Cet espace est maintenant occupé par un complexe d’habitations.
This aerial photograph of the Saint-Louis Square reveals the footprint of the old water tank. We can also observe the presence of many high-rise buildings along Sherbrooke Street and, on the right, the space left free following the disappearance of the former Saint-Louis-de-Gonzague boarding school, burned down in 1966. This space is now occupied by a housing complex.
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La Ville achète à Alexandre Maurice Delisle de la côte à Baron un terrain en 1848. Elle y fait construire un réservoir d'aqueduc à ciel ouvert, le réservoir Jean-Baptiste.
Avec l'incendie de 1852, les autorités réalisent que le réservoir ne suffit plus à la demande et il est remplacé en 1879 par le réservoir McTavish. L'espace occupé par le bassin est remblayé et aménagé en parc public dès l'année suivante. La petite bourgeoisie canadienne-française, attirée par le lieu, s'installe dans de prestigieuses résidences qu'elle érige tout autour.
Rapidement, le square est fréquenté par les artistes, bohémiens et poètes qui résident à proximité: Émile Nelligan au 19e siècle, Pauline Julien, Claude Jutra, Gaston Miron, Michel Tremblay à partir des années 1970.
Aujourd'hui encore, le square est propice aux rencontres amicales et au repos, mais aussi aux prestations d'artistes itinérants ou aux manifestations artistiques comme le Festival international de la littérature.
Source: la Société d'histoire du Plateau-Mont-Royal
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