Célébrons le centenaire des Archives nationales du Québec!
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Ludivine Lachance en formation
Ludivine Lachance (1895-1918) est parmi les premières élèves de l’Institut des Sourdes-muettes. La jeune fille est sourde, muette et aveugle. Pouvez-vous imaginer tout l’effort et l’inventivité dont les religieuses doivent faire preuve pour assurer son éducation ? Pouvez-vous aussi imaginer l’effort, la persévérance et la détermination de la jeune Ludivine qui veut apprendre ?
Ludivine Lachance (1895-1918) was among the first students of the Institut des Sourdes-muettes. The young girl was deaf, mute, and blind. Can you imagine all the effort and inventiveness the nuns had to put in to ensure her education? Can you also picture the effort, perseverance and determination of the young Ludivine who wishes to learn?
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Au 19e siècle, être sourd et muet, c'est vivre au ban de la société. Pour des milliers de jeunes filles dans cette situation, l'Institution des sourdes-muettes est la seule chance de salut, indique l'historien Jean-François Nadeau.
Ludivine Lachance est l’une d’entre elles. La jeune fille de Saint-Gédéon-de-Beauce, sourde, muette et aveugle, se voit emmenée à Montréal presque de force par des sœurs de la Providence. «Elles doivent faire face à une jeune fille qui crie, qui les griffe, qui hurle», raconte Jean-François Nadeau.
Pourtant, c’est dans un réduit attenant à la cuisine qu’elle vivait dans la maison de ses parents. Ce sont des prêtres qui ont convaincu son père de la confier aux soins de l’Institution des sourdes-muettes de Montréal.
Après quelques mois à l’institution, Ludivine Lachance réussit à développer un système de communication et à accomplir quelques travaux manuels, mais elle meurt rapidement de la tuberculose.
Les services sociaux avant la lettre
À une époque où les personnes handicapées sont traitées comme des parias, l’Institution des sourdes-muettes fait figure de pionnier.
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