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Les contes en vedette​​

La légende du Manitou

 Dans la culture Anishinaabe, le Manitou est l'incarnation de l'esprit qui habite toute chose, vivante ou non. Le monde est empli de Manitous, des esprits qui représentent les forces naturelles — les animaux, les arbres, les montagnes, les rivières, et même les vents. Chacun de ces Manitous veille sur une partie spécifique de la création, et leur essence influence le quotidien des humains. Cependant, parmi tous ces esprits, il y a le Grand Manitou, également appelé Kitchi-Manitou, l’esprit créateur et gardien suprême. C'est lui qui, au commencement des temps, a façonné le monde et donné vie à tous les êtres. Sa force imprègne chaque partie de l’univers, et il veille à ce que l’équilibre entre les humains et la nature soit maintenu.

Memphré, le monstre du lac Memphrémagog

Memphré est une créature lacustre, qui vivrait dans les eaux troubles du lac Memphrémagog, au Québec (d'où son nom Memphré abréviation de Memphrémagog. Ce serait Ralph Merry, premier colon du territoire de Magog qui a fait part dans ses livres en 1816, que les habitants avaient peur d'aller près du lac par peur de voir un ou des monstres marins. Selon la légende, un immense serpent d’eau habiterait les profondeurs du lac Memphrémagog. Ce serpent, appelé Memphré, apparaît rarement, mais plusieurs témoignages a irment avoir aperçu cette créature mythique, semblable au monstre du Loch Ness.

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Image de Jonathan Knepper

Le cheval noir de Saint-Augustin de Desmaures

À Saint-Augustin-de-Desmaures, il y a 300 ans, un prêtre rêvait de construire une grande église. Un soir, dans son sommeil, Notre-Dame du Bon Secours lui apparut, promettant un cheval noir pour transporter les pierres, à condition de ne jamais lui retirer la bride. Le cheval, incroyablement puissant, motiva les cultivateurs à contribuer. Un jour, Jacques, un homme sceptique, ignora l'avertissement et retira la bride près d'un ruisseau. Le cheval révéla sa véritable nature diabolique, engloutissant Jacques, la charge, et asséchant le ruisseau. Les fondations de cette église légendaire sont encore visibles aujourd'hui sur le chemin du bord de l'eau. 

La Vengeance d'une morte

Une femme découvre une tombe d'enfant isolée dans la forêt et sermonne un garçon, Victor, sur le respect des morts après qu'il exprime l'intention de voler la pierre tombale pour en faire un perron. Ignorant ses avertissements, Victor vole la pierre, mais une série de malheurs s'abat sur lui et sa famille : il tombe et se blesse, son père se fait également mal, et Victor est hanté par des visions de la petite morte et de sa mère en deuil. Pris de remords, il implore pardon. Dans le conte, la narratrice fait alors restituer la pierre à la tombe, rétablissant ainsi la paix.

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La Chasse-galerie

Un groupe de bûcherons de Gatineau, le soir du Réveillon, prennent envie d'aller rendre visite à leurs blondes (leurs amoureuses) vivant cent lieues plus loin. Mais le seul moyen de faire ce chemin et de revenir à temps pour travailler le lendemain matin est de participer à la fameuse chasse-galerie. Les bûcherons font un pacte avec le diable : leur canot s'envole dans les airs et les transporte à toute allure, mais ils ne devront pas blasphémer durant la traversée, ni toucher à une croix, et être de retour avant six heures le lendemain matin. Dans le cas contraire, ils perdraient leurs âmes. Pour s'assurer de respecter ces règles, les hommes se mettent d'accord pour ne plus boire une autre goutte d'alcool avant la fin de leur voyage.

Le Mystère de la roche pleureuse

Aux yeux des insulaires de l'Isle-aux-Coudres, c'était impossible que l'eau s'écoule sans relâche d'une simple roche. Vite, une légende pour expliquer le tout! Eh bien, la voici : cette roche qui pleure représente une amante pétrifiée par les dieux, qui attend, depuis la nuit des temps, le retour improbable de son amoureux, perdu sur les océans du vaste monde. Un hôtel, la Roche pleureuse, jouxte cet étrange phénomène naturel.

La Dame blanche

Connaissez-vous la chute Montmorency, sur la Côte-de-Beaupré, tout près de Québec? Au fil des ans, plusieurs personnes ont juré y avoir vu, quand la nuit tombe, une silhouette féminine, fine et blanche. C'est celle de Mathilde Robin, morte en 1759. Ou plutôt, celle du fantôme de cette femme qu'on appelle désormais : la Dame blanche...

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Le Bonhomme 7 heures

Le Bonhomme Sept Heures est un personnage fictif maléfique de la culture du Québec et du Canada francophone qu'on utilise notamment pour faire peur aux enfants.

Au Canada francophone et au Québec, on parle de ce vagabond sinistre aux jeunes enfants pour leur faire peur et ainsi les rendre plus sages. Il était censé ramasser les enfants qui étaient encore dehors après sept heures du soir ou qui ne dormaient pas. Aussi, prononcé avec un pince-sans-rire de la part du parent pour inciter l'enfant à aller au lit, plutôt que de le gronder, c'est une tactique éducative. La légende du Bonhomme Sept Heures est maintenant oubliée dans plusieurs régions, mais l'expression demeure répandue. Les termes croque-mitaine et père Fouettard sont assez méconnus au Canada, contrairement au « Bonhomme Sept Heures ».

Les Sirènes du Saint-Laurent

Il existe à l’embouchure du fleuve Saint-Laurent un petit groupe de jeunes sirènes qui eurent un jour la malchance de s’égarer alors qu’elles voyageaient en banc. Ces sirènes avaient pris la direction de la Méditerranée en compagnie de leurs aînées pour rejoindre ensuite leurs demeures situées en mer Rouge. Ces créatures à la tête et au torse de jeune femme, avec une queue de poisson, sont désormais perdues entre les îles de la Madeleine et l’île d’Anticosti. C’est ainsi que l’on peut voir parfois ces ravissantes reines de mers s’approcher des bateaux de pêcheurs gaspésiens en espérant qu’un capitaine consentira à les conduire jusque chez elles.

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Rose Latulipe

Celle-ci raconte l'histoire de Rose Latulipe, une jeune adolescente de 15 ans frivole et rebelle. La légende se déroule lors des célébrations du mardi gras. Alors que les Latulipe festoient, un jeune homme à la beauté extraordinaire s'invite à la fête. Sous le charme du bel étranger, Rose se laisse entraîner dans une danse effrénée. Inconsciente du temps qui passe, la jeune fille continue de danser au-delà des douze coups de minuit, et ce malgré les mises en garde de son père. C'est à ce moment que l'inconnu dévoile sa véritable nature : il est le Diable. Rose ayant dansé le jour du Carême a commis un péché, et le Diable compte bien la punir en l'entraînant avec lui en enfer.

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Le Wendigo

Le wendigo est une créature surnaturelle, maléfique et anthropophage, issue de la mythologie des Premières Nations algonquiennes du Canada, qui s'est étendue dans tout le folklore d'Amérique du Nord. Cette légende est partagée par plusieurs nations autochtones d’Amérique et peut désigner la transformation physique d'un humain après la consommation de viande humaine comme une possession spirituelle. Le wendigo a aussi renforcé le tabou autour de la pratique du cannibalisme chez ces peuples. Les wendigowak (wendigos) vivent dans les profondeurs de la forêt et apparaissent dans des contes où le surnaturel côtoie des choses inhumaines et atroces.

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La Fée des érables

Dans la légende, la Fée des érables est un être bienveillant qui veillait sur les gens au cœur bon qui s’aventuraient sur le Mont-Royal. Elle se déguisait généralement en une vieille Amérindienne aux yeux sévères et au visage ridé comme une pomme cuite. Quiconque avait la bonne intention de l’aider à porter son fardeau était par la suite surpris de la voir se métamorphoser en une gracieuse femme vêtue de fourrures précieuses, à la tête ceinte d’un diadème de plumes multicolores. La Fée des érables accordait alors un vœu à l’être pur qui lui avait proposé son aide. Mais attention! Cette faveur devait se mériter par un sacrifice, car après tout, les fées ne sont pas des dieux; elles ne sont pas toutes-puissantes.

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